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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 10:15

 

 

 

IMGP1909

Pour le plaisir de la Découverte du Roman d'Italo Svevo, et pour parfaire ma langue italienne très approximative, j'ai l'intention d'écrire une page par jour en italien avec sa traduction française pour ceux et celles que cela intéresse.

 

Ettore Schmitz naît à Trieste (proche de Venise) en 1861.

La ville qui se trouve alors sous domination austro-hongroise est une mosaïque de langues et cultures diverses.

Ettore prend le pseudonyme de Italo Svevo, qui rappelle sa double origine, l'Italie et la Souabe -région historique d'Allemagne-. 

Svevo était un écrivain qui écrivait pour réfléchir , et tous ses récits de fiction, romanesques ou théâtraux,  reposent  très simplement sur les démêlés  de représentants de la classe moyenne de l'époque. On a pu le comparer à Tchekov.


COURT VOYAGE SENTIMENTAL

A la Gare de Milan

Page 1

M. Aghios s'éloigna de sa femme avec une douce violence et, d'un pas rapide, tenta de se perdre dans la foule qui se pressait à l'entrée de la gare.

Il fallait couper court à ces adieux qui à trop se prolonger devenaient grotesques entre vieux époux. Encore que l'on se trouvât dans un de ces lieux où les gens se hâtent et ne prennent guère le temps de regarder le voisin, même pas pour le railler, M. Aghios sentait se former en lui le voisin qui se moque. Bien mieux, il devenait lui-même tout entier ce voisin. Que c'est bizarre ! Il lui fallait feindre une tristesse qu'il n'éprouvait pas, alors qu'il débordait de joie et d'espoir, et qu'il lui tardait  d'être laissé tranquille pour pouvoir savourer son état d'esprit. C'est pourquoi il allongeait le pas, afin de se dérober plus vite à cette comédie. Pourquoi tant de discussions ?

CORTO VIAGGIO SENTIMENTALE

Stazione di Milano

Con dolce violenza il signor Aghios si stacco dalla moglie e a passo celere tento di perdersi nella folla che s'addensava all'ingresso della stazione.

Bisognava abbreviare quegli adii ridicoli se prolungati fra due vecchi coniugi. Ci si trovava bensi in uno di quei posti ove tutti hanno fretta e non hanno il tempo di guardare il vicino neppure per riderne, ma il signor Aghios sentiva costituirsi  nell'anima proprio il vicino che ride. Anzi lui stesso intero diveniva quel vicino. Che strano ! Doveva fingere una tristezza che non sentiva, quando era pieno di gioia e di speranza e non vedeva l'ora di essere lasciato tranquillo a goderne. Percio correva, per sottrarsi piu presto alle simulazioni. Perché tante discussioni ?

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Page 2

Certes, il y avait des années qu'il ne s'était séparé de sa femme, mais un voyage qui le ramenait chez lui à Trieste, où elle le rejoindrait deux semaines plus tard, cela ne valait pas la peine d'en parler.

Pourtant, on en avait parlé, et sans arrêt, depuis plusieurs jours. La décision avait très difficile à prendre, justement parce que tous deux l'avaient souhaitée, et que tous deux , pour être sûrs de la voir aboutir, avaient cru nécessaire de masquer leur sentiment.

Si encore il s'était agi de se séparer pour la vie, ou du moins pour une longue période, il aurait sans doute versé des larmes. Mais dans les circonstances présentes, il pouvait s'avouer qu'il s'éloignait allègrement. D'autant plus qu'il savait faire plaisir à sa femme par la même occasion.

Au cours des dernières années, Mme Aghios s'était prise d'une affection passionnée et exclusive à l'égard de son fils. Lorsqu'il s'absentait, elle se sentait seule, même auprès de son mari, et elle était plus seule encore parce qu'elle taisait sa douleur, sachant que M. Aghios en rirait. Cependant M.Aghios n'ignorait pas son chagrin ; il était vexé de ne pouvoir l'adoucir et préférait faire semblant de rien pour éviter de se sentir importuné.

<< Une contrainte duelle >>, pensait M.Aghios qui avait lu quelques ouvrages de philosophie, << duelle, car elle est la mienne et la sienne à la fois ! >>.

Or Mme Aghios désirait différer son départ de Milan afin que son fils, qui devait passer un examen important, ne restât pas tout seul.

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Era vero ch'egli da molti anni non s'era staccato dalla moglie, ma un viaggio sino a casa sua, a Trieste, ove essa due settimane appresso l'avrebbe raggiunto, era cosa di cui non valeva la pena di parlare.

Se ne aveva parlato invece da molti giorni e continuamente. La décisione era stata difficilissima proprio perché ambedue l'avevano desidérata e ambedue per raggiungerla sicuramente avevano creduto necessario di tener celato il loro desiderio.

Avrebbe potuto piangere se si fosse trattato di un distacco per tutta la vita o almeno per gran parte di essa. Ma cosi poteva confessare a se stesso che s'allontanava giocodamente. Tanto più che sapeva di fare un piacere anche a lei.

Negli ultimi anni la signora Aghios s'era attaccata di un affetto appassionato ed esclusivo al figliolo. Quando questi era lontano essa si sentiva sola anche accanto al marito e più sola ancora perché del suo dolore non parlava, sapevo che il signor Aghios ne avrebbe riso. Ma il signor Aghios sapeva di quel dolore,  si offendeva  di non poterlo lenire et fingeva d'ignorarlo per non seccarsi. << Una duplice costrizione ! >> pensava il signor Aghios che aveva letto qualche opera filosofica. << Duplice perché mia e sua ! >>

Adesso la signora Aghios voleva rimanere ancora a Milano per non lasciare solo il figliuolo che doveva passare un esame importante.

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Page 3

M. Aghios n'accordait pas beaucoup de poids aux examens que l'on peut toujours repasser, et il savait d'autre part que son fils, pour qui le séjour milanais n'était pas sans attrait, se serait volontiers présenté de nouveau. Mais en l'occurence, s'il voulait partir seul, il lui fallait insister, lui aussi, pour que la mère demeurât  après de son fils et le soutînt dans la circonstance. De la sorte, Mme Aghios restait à Milan pour faire plaisir à son mari, et M. Aghios, qui avait toutefois soigneusement observé l'état d'esprit de sa femme, partait froissé, mais se gardait bien de le dire de peur de compromettre sa liberté de voyager seul.

Il était vraiment nécessaire d'écourter ces adieux, car, se fût-elle seulement doutée de ce qu'il en était, Mme Aghios était bien capable de modifier les dispositions prises, même  au dernier moment. C'était une femme qui n'admettait pas de manquer à son devoir. Et M. Aghios pensa qu'aussitôt seul, ces légers griefs qu'il avait contre elle, un sentiment fort désagréable, se dissiperaient. Tout  en marchant, il devenait plus équitable à son égard. En prolongeant ses adieux, se disait-il, sa femme révélait ses remords de le laisser partir tout seul, et il ajouta : << Qu'elle est honnête ! Elle ne m'aime pas, mais elle tient à maintenir jusqu'au bout les promesses qu'elle a faites à l'autel. Elle regrette de ne pouvoir agir comme il aurait fallu. Un gros tourment pour elle, mais que c'est assommant pour moi ! >>

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Il signor Aghios non dava gran peso agli esami che si possono ripetere e sapeva anche che il figliulo, cui il soggiorno a Milano non spiaceva, li avrebbe ripetuti volentieri. Ma adesso, se voleva partire solo, anche lui doveva insitere perché la madre restasse a tutelare il figliuolo in tanto frangente. Cosi la signora restava a Milano per compiacere il marito, ma il signor Aghios che l'animo dessa signora aveva accuratamente spiato, partiva offeso, senza pero dirlo, perché altrimenti avrebbe compromesso la sua libertà  di viaggiare solo.

Era veramente un congedo che bisognava abbreviare, perché anche all'ultimo momento la signora Aghios era capace di mutare ogni disposizione quando avesse indovinato  come stavano le cose. Era una donna che non ammetteva di non fare il proprio dovere. E il signor Aghios penso  che il lieve rancore che sentiva per la  moglie, un sentimento sgradevolissimo, sarebbe sparito non appena si sarebbe trovato solo. Correndo fù gia più giusto. La moglie prolungando quegli addii revelava il suo rimorso di lasciarlo partire solo ed egli penso : " Come è onesta ! Non m'ama affato, ma fino all'ultimo vuol tenere le promesse fatte all'altare. Si rammarica di non sapere fare quello che dovrebbe. Una grande pena per lei e una bella seccatura per me !

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Page 4

Au fait, pourquoi M. Aghios se sentait-il aussi plein de joie et d'espoir au momentoù il pouvait finalement quitter son épouse légitime ? Avait-il par hasard l'intention d'aller se divertir, et comptait-il déshonorer ses cheveux presque tout blancs en courant les filles ?

Oh ! il ne faut pas dire ces choses-là. D'abord un vieillard ne court plus les filles, et puis M. Aghios ne l'avait même pas fait du temps de sa jeunesse. Certes, il ne fallait pas exclure complètement les femmes de sa joie et de son esspoir. De cette joie, de cet espoir émanait une telle plénitude que la femme ne pouvait en être absente - la femme idéale, dût-elle manquer de bouche ou de jambes. Elle se tenait dans l'ombre, mêlée à de nombreuses autres chimères dont elle était une partie importante. Mais la femme n'est pas toujours la même dans le désir. Il est vrai qu'en premier lieu elle est objet d'amour, mais quelquefois on la désire pour la protéger et la secourir. C'est un bel animal, mais qui est faible aussi, que l'on caresse quand c'est possible, et qu'on caresse encore quand cela ne l'est pas.

M. Aghios avait besoin de vivre, et c'est pourquoi il voyageait seul. Il se sentait vieux, et plus vieux encore auprès de sa femme qui était vieille, et de son fils qui était jeune. Lorsqu'il se promenait avec sa femme au bras, il était obligé de ralentir le pas, et lorsqu'il marchait avec son fils, il sentait que celui-ci modérait son allure.  Tous deux l'entouraient de respect.

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Ma perché il signor Aghios si sentiva tanto pieno di gioia e di speranza al momento di poter finalmente abbandonare la sua ligittima consorte ? Voleva forse andar a divertirsi e disonorare  i suoi capelli quasi del tutto bianchi correndo dietro alle done ?

Oh ! Non bisogna dire una cosa simile. Un vecchio intanto non sa correre e poi il signor Aghios non era corso dietro alle donne neppure quand'era giovine. Certo dalla sua gioia e speranza non bisognava escludere del tutto la donna. Era tanto piena quella gioia  e speranza che la donna  - la donna ideale, mancante magari di gambe e di bocca -  non poteva esserne assente. Giaceva nell'ombra fusa con molti altri fantasmi, parte importante degli stessi. Ma la donna non è sempre la stessa nel disiderio. E vero che prima di tutto serve all'amore, ma talvolta la si desidera per proteggerla e salvarla. E un animale bello, ma anche debole, che si puo si accarezza e se non si puo si accarezza ancora.

Il signor Aghios avevo bisogno di vita e percio viaggiava solo. Si sentiva vecchio e ancora più vecchio accanto alla veccia moglie e al giovine figliuolo. Quando aveva al braccio la moglie doveva rallentera il passo e quando camminava accanto al figliuolo sentiva che questi doveva rallentarlo. Lo circondavano di tutto il rispetto.

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Page 5

Sa femme avait conservé, du temps où il avait été malade, les façons de faire de l'infirmière qui abolissaient toute conduite chevaleresque instinctive chez l'homme. Son fils le traitait avec avec déférence, mais il l'instruisait ou le reprenait lorsque, stimulé par son ardente imagination, il se mettait à i nventer des étymologies dénuées de tout fondement scientifique, ou bien à intervertir ou à dénaturer des faits historiques, alors que le jeune homme, en dépit de ses difficultés à terminer ses études secondaires, était tout imprégné de grec et de latin que M. Aghios n'avait jamais appris et que, comme sa mère, il savait avec précision ce qu'il était censé savoir.IMGP1920.JPG

Et ce n'est guère commode d'être un père qui a tort !

Mais ce n'était pas tout, encore qu'il fût assez important pour M. Aghios de pouvoir couler de vieux jours en toute tranquillité, avec sa propre ignorance dont il s'accomodait depuis tant d'années qu'elle était devenue la base de sa vie. M. Aghios attribuait à la vieillesse chacun de ses malaises, mais il pensait qu'une bonne partie de ses maux provenait de la famille. Bien sûr, il n'avait jamais été aussi vieux que maintenant, mais jamais autant qu'à présent il ne s'était senti non seulement vieux, mais rouillé. Et cette sensation découlait sûrement de la famille, milieu clos où tout moisi et se rouille. Comment ne pas se rouiller au milieu d'une telle monotonie ?

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Dacché era stato ammalato la moglie aveva conservato il fare dell'infermiera che aboliva ogni istinto di cavalleria da parte dell'uomo. Il figliulo poi aveva tutto il rispetto per il padre, ma lo educava e lo correggeva quando egli, spinto dalla sua fervida fantasia, inventava etimologie non basate su alcuna scienza o spostava o svisava fatti storici, mentre il giovinetto, che pur tanto aveva stentato  a finir il Liceo, ricordava il suo greco e latino che il signor  Aghios mai aveva conosciuti  e sapeva -come sua madre- esattamente quello che sapeva. E non è mica comodo di essere un padre che a torto !

Ma non era tutto qui, benché fosse abbastanza importante per il signor Aghios di essere lasciato nei suoi vecchi anni interamente in pace, interamente cioè compresa la sua ignoranza, nella quale viveva da tanti anni da farne la base della vita.

Ogni malessere che sentiva il signor Aghios lo diceva vecchiaia, ma pensava che una parte di tale malessere gli venisse dalla famiglia. Sta bene che vecchio come ora non era mai stato, ma mai s'era sentitio, oltre che vecchio, anche tanto ruggine. E la ruggine proveniva sicuramente dalla famiglia, l'ambiente chiuso ove c'è muffa e ruggine. Come non irrugginire in tanta monotonia ?

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Page 6

Voir tous les jours les mêmes visages, entendre les mêmes propos, être tenu aux mêmes prévenances et aux mêmes simulations, car il continuait  néanmoins de caresser tous les jours sa femme, laquelle le méritait assurément. Même le sentiment de sécurité dont on jouit en famille endort, engourdit, et mène à la paralysie.

Se sentirait-il plus de vigueur s'il respirait l'air vif, hors de son entourage. Ce bref voyage tiendrait lieu d'expérience, ses affaires pouvant lui fournir  un prétexte pour se déplacer encore. Certes, il n'espérait pas trouver à nouveau la vivacité du temps de son dernier voyage à Londres où, vingt ans plus tôt, il avait séjourné pendant plusieurs mois, sans sa femme qui était alors une jeune mère.

 A cette époque, il avait horriblement souffert de la solitude. La méfiance et l'indifférence dont il se sentait entouré suscitaient en lui une impatience rageuse. Il considérait avec envie et convoitise la vie intense qui se déroulait autour de lui et dont il était tenu à l'écart. Une fois, il se trouvait tout seul en train de lire dans la salle de lecture de l'hôtel, lorsqu'un beau petit garçon au teint de rose, qui pouvait avoir dix ans, s'approcha de lui et lui adressa quelques mots dont il ne saisit pas le sens, car -cela s'entend- l'anglais parlé par les enfants est le plus difficile à saisir. M. Aghios fut ému d'avoir enfin trouvé un ami. Il se mit à lui parler, et l'enfant parut le comprendre car sa réponse fut un flot de paroles, bien plus nomvreuses que celles qui lui avaient été adressées, malheureusement toutes en anglais !

 

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 Vedeva ogni giorno le stesse facce, sentiva le stesse parole, era obbligato agli stessi riguardi e anche alle stesse finzioni, perché egli tuttavia accarezzava giornalmente sua moglie che certamente lo meritava. Persino la sicurezza di cui si gode in famiglia addormenta, irrigidisce e avvia alla paralisi.

IMGP1921-copie-4.JPG Si sarebbe egli sentito piu forte all'aria

rude fuori della famiglia ? Il breve viaggio sarebbe stato un esperimento, perché i suoi affari gli avrebbero fornito il pretesto ad altri viaggi. Certo non sperava di divenire tanto vivo comme nel suo ultimo viaggio a Londra, ove aveva soggiornato varii mesi, vent'anni prima, senza la moglie ch'era stata allora una giovanissima madre.

Aveva sofferto allora orrendamente della solutidine

. C'era stata da lui un'impazienza irosa della sfiducia e dell'indifferenza da cui si sentiva circondato. Guardava con invidia e desiderio la vita intensa che lo circondava e respingeva. Una volta, nella stenza di lettura dell'albergo, s'era messo a leggere solitario quando fu avvicinato da un bel ragazzo roseo, di dieci anni circa, che l'indirizzo delle parole ch'egli non intese affatto, perché si capisce che l'inglese dei bambini e il più  difficile. Il signor Aghios si commosse al trovare finalmente un amico. Gli parlo e parve anche che il fanciullo intendesse  perché rispose con molte più parole di quelle avute. Disgraziatamente tutte in inglese.

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Page 7

Alors, afin de se rapprocher de lui, puisque les mots ne servaient pas, M. Aghios caressa ses cheveux blonds. A ce moment surgit à l'entrée de la salle un monsieur qui se montra indigné de ce que son enfant s'entretint avec un étranger. << Philip, come along !>> s'exclama-t-il, et l'enfant s'éloigna sur le champ, non sans avoir jeté un regard épouvanté sur la personne qui lui avait inspiré confiance, mais qui devait présenter un certain danger, puiqu'on l'en éloignait avec autant de précipitation.

Et la souffrance coléreuse causée par la solitude fit aussi du tort à ses affaires, car M. Aghios finit par considérer tous ses clients comme des ennemis. Et il y eut même pire car, afin d'avoir plus d'entrain, le sobre, le vertueux M. Aghios eut recours à l'usage de l'absinthe, une boisson qui se substitue fort bien à l'amitié et à la conversation. Il n'en but pas à l'excès, mais suffisamment pour lui occasionner des troubles nerveux qui disparurent ausssitôt que, rentré dans son pays, il eut retrouvé avec bonheur la vie familiale, ce qui, à priori, rendit superflu tout autre stimulant .

Mais la douleur dont on se souvient n'est pas toujours une souffrance. En ce moment, il ressentait l'intensité de vie qu'elle comportait. Oh ! si seulement on pouvait ressusciter en soi toute cette impatience, toute cette douleur ! Quel renouveau de vie ! La vie ne peut être qu'effort, ressentiment et attente de joie ! Il était entouré de trop d'amis qui, même s'il leur arrivait parfois de le blesser, ne lui accordaient pas une vraie révolte.

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E per avvicinarsi a lui, visto che la parola non serviva, il signor Aghios gli accarezzo i biondi capelli. Ma allora apparve alla pora della sala un signore que parve indignato che il bambino suo avesse da fare con uno straniero : << Philip ! Come along ! >> esclamo e il bambino subito s'allontano, dopo di aver gettato un'occhiata spaventata sulla personaIMGP1923-copie-2
 cui aveva dimostrato fiducia et da cui certamente poteva derivargli un pericolo, visto che con tanta premura da essa lo si allontanava.

 




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  • : J'ai créé ce blog dans l'intention première de mettre au service des personnes que cela intéresse, la découverte du support divinatoire qu'est le Tarot de l'Oracle de Venise,ville où je suis née ensuite dans l'intention d'écrire des nouvelles et un roman autobiographique, outre la connaissance à travers la littérature d'autres destins que le mien.
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